CARNET DE VACANCES – MARDI 24 JUILLET

Pour poursuivre sur la richesse des écrivains, vous vous demandiez sûrement où j’écris, où je loge pour ces vacances. Ah qu’elle serait belle cette maison en pierre blanche, pure mode bretonne, en front de mer où mon regard se perdrait dans l’horizon bleu. Ah qu’elles seraient bonnes les senteurs de ces hortensias bleus fleurissant le long des murets. Ah que…

Mais là je suis sur un fauteuil mode années 70, confortable certes, sous une tonnelle en bois, devant un petit chalet où se trouvent la cuisine-toilettes-salle de bain-pièce à vivre. Dans l’autre petit chalet, 2 chambres passantes avec néon. Je ne me plains pas, je remets juste les pendules à l’heure. Non, les écrivains ne sont pas riches, en tout cas pas tous, et pas toujours grâce à leurs écrits. Que ce soit clair, bordel !

Ceci ne m’empêche pas de me reposer tranquille et surtout d’aligner 5 000 signes environ de plus pour le second chapitre. A peine terminé, je sais que j’ai des choses à modifier, à modeler pour donner plus de corps, mais je veux poursuivre, aller plus loin, pour reprendre les réflexes, pour que les phrases s’enchaînent avec plus de facilité. Rien n’est simple mais je sens l’histoire se dessiner avec plus de clarté. Je sens d’ailleurs que je dois me rapprocher plus de mon personnage principal, sentir ses émotions de plus près, les exprimer surtout pour que je ne me retrouve pas dans la même impasse que les autres fois et que l’on ne me reproche pas les mêmes choses : « Oui, les péripéties s’enchaînent mais on a perdu votre personnage. » Dommage lorsque l’on sait que c’est ce à quoi s’attachent les lecteurs. Un personnage fort avec toutes ses contradictions. C’est ce vers quoi je vais me diriger.

Allez, tout ça mérite bien une bonne crêpe non ?

ENJOY !

VU

THE RETURN

Sarah Michelle Gellar a bien du mal à se décoller de son image de fille à films qui font flipper. Cette fois, elle est VRP dans une société de transport et malgré elle va se retrouver à avoir des visions sur un crime qui a eu lieu dans un petit bled du Texas. Elle sent qu’elle a un lien avec la victime mais lequel ? Ca veut faire thriller fantastique mais les personnages sont assez creux (vous voyez qu’on y revient), les situations sont artificielles avec des effets visuels qui masquent le manque de structure. En fait, il y a une idée que le scénariste et réalisateur ont tiré sur 1h25. C’est long, c’est creux et c’est moyennement filmé. On s’emmerde grave et on se demande ce qu’on a bien pu pouvoir faire de si mal pour qu’on nous ait ôté 1h25 de notre vie comme ça.