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OU SE RÊVENT LES ETOILES...
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2 juillet 2007

NE SOYEZ PAS SI MODESTES !

elodie1elodie2Que les jours filent vite ;-)

Il est toujours troublant de recevoir un mail d’une inconnue (ce pourrait être UN inconnu mais il se trouve que non ;-) ) qui commence par me complimenter sur mon travail et me demande si elle peut mettre l’adresse de mon blog en lien sur son blog à elle. Certes, elle me prévient que son blog n’est qu’un embryon par rapport à mon travail intéressant, fascinant et j’en passe. Bon, j’ai rougi. On est humain, non ? ;-)

Je clique donc sur son lien et voilà-t-y pas que je découvre que la demoiselle (plutôt dame peut-être puisque le doux son d’un bébé de 9 mois vient lui parasiter les neurones régulièrement ces derniers temps) n’est pas vraiment une novice, bien au contraire. Elle multiplie les publications pour les petits que ce soit en livre ou en presse (j’ai d’ailleurs lu à ma fille une de ses histoires il y a deux jours). Je rougis encore plus, mais de honte cette fois. Qui suis-je avec mes quelques publications pour recevoir ses louanges ? Certes, elle dit se reconnaître dans mes douleurs et je constate surtout qu’elle n’ose pas elle-même mettre plus dans son blog que de simples présentations. Et je hurle alors : mais qu’attends-tu, bordel ! Ose ! Bouscule ! Vas-y à fond !

Ecrire est un métier de solitaire, de planqué derrière son clavier. Caché, on peut oser sortir ce que l’on a au plus profond de l’âme. Que ce soit des contes pour enfants ou des histoires pour grands, il s’agit toujours de s’exposer tout en mettant une distance entre soi et les récepteurs de notre « art ». Après tout, on peut passer sa vie à se planquer et ne jamais rencontrer ses lecteurs, ne jamais affronter l’autre qui s’empare de notre histoire, se l’approprie, la malaxe et la recrache avec sa propre façon de penser, souvent en déformant notre vision première, ou n’ayant pas saisi cette vision. C’est finalement peut-être plus simple comme ça. La cachette est bonne, gardons-la.

Ou est-ce plus compliqué que ça ?

Et après tout, si on voulait être adulés des foules, on aurait choisi le showbiz, non ?

Où bien nous n’avons aucun autre talent et nous apportons notre petite pierre à l’édifice de la vie, prenant ce que nous pouvons prendre, recevant ce que nous pouvons recevoir, espérant beaucoup, rêvant encore plus. Elodie a raison. Restons humbles.

Mais putain ce que c’est dur ! ;-)))

ENJOY

LU

mo_hayderL’HOMME DU SOIR de Mo Hayder

Attention, ce livre n’est pas à mettre entre n’importe quelles mains. Pas celles d’enfants, ça c’est certain, mais pas non plus celles d’adultes n’étant pas prêts à recevoir une sacrée claque. Avec une écriture très directe et surtout qui sait retranscrire les petites choses de la vie, Mo Hayder nous fait glisser dans l’horreur du monde, dans ce qu’elle a de plus sale, de plus infâme. Lorsque les crimes touchent les enfants, on sait que le facteur affect est remporté. Facile, me direz-vous. C’est ce que j’ai pensé au début. Puis les personnages se dessinent et les travers de l’humain ont droit à un étalage en bonne et due forme. C’est tripale, c’est sanglant parfois, mais c’est surtout une torture mentale. Il faut avoir un certain côté masochiste pour s’infliger de pareilles lectures. Et pourtant, on poursuit jusqu’au bout, par pur voyeurisme ou espérant peut-être que de ce flot d’inhumanité sortira un soupçon d’espoir. Putain, c’est dur la vie !

VU

severanceSEVERANCE

Il est bon de voir des réalisateurs et scénaristes casser les conventions tout en les respectant comme des fans de première. C’est le cas avec ce film dont les protagonistes sont des employés d’une fabrique d’armement qui sont invités à un week-end de rapprochement entre collègues avec paint ball à la clé et autres plaisirs de la vie d’entreprise. Mais sur  le terrain ils se retrouvent confrontés à un tueur implacable. Démarrant comme un slasher des familles, le film traite le sujet avec un humour très décalé et pourtant qui ne fait jamais oublier l’horreur de la situation. Puis le slasher aveugle se transforme en petite dénonciation du système, légèrement bien sûr. Le moteur est donc le délire parfait, le sang à tous les étages et un moment de pur série B qui déchire.

ENTENDU

caliban_the_opposite_from_withinTHE OPPOSITE FROM WITHIN de CALIBAN

Les groupes de métal se suivent et ont tendance à se ressembler, c’est vrai, je ne peux pas le nier. Mais quand les riffs vous arrachent aussi bien que dans cet album, on ne peut que tomber sous le charme (de la bête). Et puis, intelligemment, le groupe montre aussi qu’il sait jouer, chanter avec des mélodies, des passages plus cool, plus caressant. C’est donc à du mélange sucré/salé que l’on a droit et c’est vraiment du tout bon pour les oreilles. METAAAALLLL !!!

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Commentaires
E
Mais si je parle de moi dans mon blog, je viens même de créer une rubrique "Présentation" ! <br /> <br /> A++
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