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OU SE RÊVENT LES ETOILES...
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15 avril 2007

NE PARTEZ PAS EN VACANCES !

IMG_2869Si écrire n’est pas votre job à plein temps, ne partez surtout pas en vacances à l’extérieur de chez vous ou, pire encore, dans la famille. C’est un piège ! Vous pensiez vous trouver ce temps si précieux pour ouvrir votre ordinateur et laisser votre esprit vagabonder, et ainsi accoucher de tous ces mots déjà si difficiles à trouver et ordonner pour votre histoire tant espérée. Que dalle ! Au mieux vous volez deux heures un jour de vide. Mais la majorité du séjour, vous êtes en visite auprès des proches, en train de jouer avec votre gamine, de visiter un lieu, de vous promener, de prendre le bon air, du bon temps, apprécier la vie quoi ! Rien de nocif à priori, bien au contraire d’ailleurs, c’est ce qui fait une vie équilibrée et qui est indispensable à un esprit sain dans un corps sain. Alors pourquoi me plains-je ? Parce que pour écrire, c’est la cata’. Impossible de se concentrer sur son travail, ou plutôt passer son temps à y penser sans pouvoir poser une ligne noir sur blanc. La torture !

J’ai donc très très peu avancé durant ces quelques jours de vacances à l’extérieur mais finalement ne m’en porte pas plus mal physiquement.

En tout cas, j’ai joué le sportif un jour en me rendant dans un endroit qui nécessite souffle et endurance : le pog de Montségur !

Il est dit partout qu’un écrivain doit se documenter sur les endroits dont il veut parler, et même s’il le peut visiter carrément les endroits où vont se dérouler ses histoires. Ce qui est un bon conseil il est vrai, mais il n’est pas toujours possible de le faire selon les destinations. Pour mon bouquin sur les cathares, vu que j’étais dans la région, je me suis donc rendu au village de Montségur tout simplement parce que l’action de mon roman se situe là. Donc démarrage par une grimpette de 30 minutes (avec arrêt pour prendre des photos) vers ce fameux château où se sont retranchés les « derniers » cathares dont les derniers 220 ont péri sur le bûcher. Y a pas à dire, ces lieux chargés d’histoire dégage une atmosphère particulière. On se prend à visualiser les choses en se trouvant sur place. Ces personnages du passé évoluant à travers ces pierres qui étaient autrefois des constructions, ces événements prenant vie dans vos yeux à l’instar de mirages. Etonnant et finalement très instructif. Oui, c’est certain, quand on peut visiter le lieu de son aventure, c’est tout de même mieux que n’importe quel livre. Il en fut de même pour le village sur lequel je peux maintenant écrire en comprenant la typographie des lieux. Tous ces éléments serviront sans aucun doute mon livre. Et puis pour l’anecdote, j’avais écrit avec ma femme un roman sur fond de catharisme et le final se déroulait dans le château de Montségur évidemment. Lors du combat, le méchant se sauve par une porte du château et se met à courir, avec peine certes, mais… dans le vide ! Oui, à l’endroit où je le fais évoluer, en tout cas aussi longtemps, il n’y a plus rien. Maintenant, je sais !

Je ne répéterai pas le besoin de faire attention à tout et surtout de se faire relire par des spécialistes de ce dont on parle, mais je confirme : se rendre sur place et visiter est vraiment le meilleur. Bon, j’ai l’idée d’un roman dont le héros traverserait l’Europe et là, pour le coup, je ne suis pas sûr de pouvoir visiter. Alors n’hésitons pas non plus à « inventer », parfois, à fantasmer, à créer quoi ! Et merde parfois pour la documentation.

ENJOY

LU

ecrireunthrillerCOMMENT ECRIRE UN THRILLER de André Jute

Je vous avais parlé de ce manuel d’écriture il y a peu. Il est très intéressant car envisagé, comme celui de Gallerne, du point de vue de l’écrivain qui tient à en faire son métier. C’est une vision épouvantable pour ceux qui fantasment sur ce fabuleux univers de la littérature mais c’est extrêmement instructif pour ceux qui sont gêné par la mèche littéraire, comme moi. L’auteur donne pas mal de bons conseils mais trop peu d’exemples (à contrario, Elizabeth Georges inverse la tendance en nous noyant sous des chapitres complets de citations comme si nous allions trouver la solution dans ses propres écrits et ceux des grands). Mais il annonce la couleur : il écrit ce manuel pour ceux qui se sont déjà lancés dans cette folle aventure et qui désirent passer à la vitesse supérieure. Ils parlent donc d’écriture, de réécriture, de ré-récriture, de… Hé oui, il faut s’y faire ! Ensuite il cause de coupes, de remaniements, de re-coupes, de re-re… Hé oui il faut s’y faire aussi ! Un livre est un bébé que l’on va fortement torturer. C’est écrit clairement, c’est synthétique, ça va droit au but, c’est sans concessions, ça peut être très utile.

VU

PJavicatsassociesPJ et AVOCATS ET ASSOCIES

Oui, des séries françaises d’abord ! On aime ou pas, certes, mais il est indéniable qu’elles révèlent de véritables qualités de narration et de traitements des personnages. Pour moi, elles tiennent la dragée haute, à leur niveau évidemment puisqu’on est loin des complots impliquant le président, aux séries américaines. Elles se regardent avec le même plaisir et on s’accroche aux personnages sans problèmes. On aime d’ailleurs beaucoup suivre leurs petites turpitudes et découvrir leur évolution, leur vie quoi. Bon d’accord, il faut torpiller le compositeur de la musique de PJ avec son accordéon qui tue, et l’actrice qui interprète Nadine est à chier, comme quoi être la fille d’un des responsables de la fiction peut apporter beaucoup à une carrière, mais sinon c’est du bon, du sympa.

ENTENDU

final_cutTHE FINAL CUT de Brian Tyler

Voilà une musique de film à laquelle j’ai adhéré sans conditions. Elle mélange tous les styles, passant du morceau calme et doux, à la cavalcade effrénée, en passant même par un morceau très rock. Pas très original diront certains mais j’y ai trouvé un rythme super plaisant et suffisamment envoûtant pour me la mettre dans les oreilles en écrivant en ce moment. Pour moi, c’est le signe !

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Commentaires
C
Hi Mikaël,<br /> J'aime bien ta fuite sur la vide... mais ne te bile pas : les châteaux qu'on nous présente comme "cathares" aujourd'hui ont été reconstruits après par les rois de France (pour défendre la frontière espagnole). Alors, dans le château des Bonshommes, ta porte n'existait peut-être pas.<br /> PS : "cathare" est une insulte donnée aux bonshommes ou aux croyants de la "vraie foi" comme ils l'appellaient entre eux par les inquisiteurs.
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