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OU SE RÊVENT LES ETOILES...
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9 février 2008

J’AI TROUVE !

eurekaJe ne me lasse pas de regarder par la fenêtre de mon bureau le matin. De plus le soleil de ces derniers jours m’a offert un panorama d’enfer : montagnes au loin avec un ciel rosi par l’astre solaire. Ca tue, non ?

Bon, ça c’était pour faire baver les parigots. C’est fait !

Côté écriture, lorsque j’ai posté mon dernier message sur ce blog, j’ai en fait trouvé la solution à mon problème très rapidement ensuite. Evidemment, cela a nécessité une certaine refonte de mon synopsis ou disons plutôt qu’il a fallu accepter de bouleverser les événements, d’en rajouter pour donner du corps, et surtout de couper ce nœud pour en créer un nouveau mais cette fois qui sert mon intrigue. Enfin, j’espère. Car il est évident que chaque modification que j’apporte à mon histoire et ensuite chaque chapitre que j’écris n’a aucune autre valeur que d’être valable à mes yeux. Je n’envoie encore rien à Denis car je désire pousser un peu plus loin les choses avant de le soumettre à son regard de tueur. Mais c’est pour bientôt car je suis arrivé à mon plot de non retour. Oui, Diane est vraiment dans la mouise et n’a plus de choix que de suivre un chemin qu’elle ne s’était pas tracée au départ. Ou alors, était-ce de toute façon son destin ? Car peut-on se voiler la face trop longtemps ? Les vérités ne doivent-elles pas ressurgir inévitablement ?

Ah ben voilà que j’intellectualise moi-même mon bouquin. Attention, danger ! Il faut vite que je retourne dans la fosse pur y dénicher le plaisir et pas le remue-méninges. Ca, ça doit venir tout seul et du lecteur. Alors stop, fini les prêchi-prêcha, chacun y trouvera ce qu’il voudra.

Je me suis essayé aux gags de BD en une page avec un dessinateur qui tue. Oui, je sais je dis ça à chaque fois et je n’aboutis à rien au final, mais et l’espoir, vous en faites quoi ? Donc, j’ai tenté le coup. Hé ben là encore, on croit que court c’est simple. Détrompez-vous, braves gens ! Que de sueur pour quelques cases sur une page. Et être drôle, vous avez essayé ? Mais que voilà un art bien difficile ! Il est bien plus aisé de faire couler la petite larme, croyez-moi. Mais je vais essayer d’être marrant. Quoi, vous n’y croyez pas ?

Le rythme commence à bien rentrer. Je compte bien accélérer la manœuvre car j’ai tellement de projets que j’aimerais amener au bout que j’ai l’impression de toucher des échéances du bout des doigts. Ben oui, les jours, semaines et mois passent vite et quelque part ça m’effraie. Putain, j’ai le bol d’avoir du temps et je parviens à me mettre la pression. C’est pas une vie ça !

ENJOY !

LU

najaLES ORPHELINS DE NAJA de Nathalie Le Gendre

Voici un vrai cas de conscience et surtout la preuve qu’il est difficile d’être juge et partie. Ben oui, le bouquin de Nathalie a finalement été publié chez Mango avec une « interdiction au moins de 14 ans » et il a été écrit sous la direction littéraire de Denis. Donc me voilà, après lecture, dans un cas problématique. Si j’avais adoré le livre, je ne serais pas en train de me lamenter. Mais là, j’avoue que je n’ai pas été conquis par la bête. Les intentions de l’auteure sont louables à dénoncer la pédophilie, les enfants soldats et la méchanceté des puissants mais là le packaging est assez formel et on se dit « Ben oui, c’est pas bien, on le sait ». Alors, certes c’est un roman de dénonciation mais il manque quelque chose pour que cette dénonciation reste marquée à l’esprit après lecture. J’avoue que je suis passé à autre chose sans que ça me dérange plus que ça. Et pourtant, mince, les enfants soldats… La pédophilie… La manipulation des faibles… Ben oui, c’est pas bien !

VU

dante01_posterDANTE 01 de Marc Caro

Je l’attendais avec impatience ce film. Enfin le renouveau de la SF française à l’écran ! Caro va nous en mettre plein la tête. Et puis Bordage au scénar les gars ! Ouais, ben je sais pas trop ce qu’ils avaient fumé mais c’était de la frelatée. Alors ça démarre presque bien avec cette station et ses prisonniers hyper dangereux qui finalement ne le paraissent pas tant que ça. Et puis ça casse tout de suite l’ambiance avec leurs noms : Cesar, Moloch, Lazare… Et vas-y que je te « biblise » tout ça et j’y vais de ma Perséphone qui les chapeaute. Et puis voici Saint Georges qui rapplique et qui terrasse le dragon. Tout ça à coups de gros plans qui donnent la gerbe, de caméra subjective que les groupes de rap adorent, de couleurs saturées qui achèvent la rétine et d’un final incompréhensible à la limite du foutage de gueule. Bon, Caro s’est fait plaisir avec sa relecture de l’Enfer de Dante et Bordage a fait du blé parce qu’un scénario de ciné c’est bien mieux payé qu’un bouquin mais franchement c’était même plus décevant mais carrément à chier !

28weekslater46028 WEEKS LATER

Voilà qui remonte le moral après DANTE 01 (à chier je vous dis !). Cette suite au film de Danny Boyle mérite aussi sa palme. Les attaques des infectés sont d’une efficacité démente. On reste collé au siège à maintes reprises car le réalisateur ne nous épargne pas. Evidemment, il y a du propos derrière particulièrement lorsque les soldats tirent à vue sur la foule car ils ne peuvent plus distinguer les infectés des biens portants. Bonjour l’éradication, et au napalm pour finir messieurs dames. Et tout ça avec des moments d’intense émotion. Qui sont très vite anéantis par l’inévitable : on est foutu ! Et la fin, ah la fin ! Courez vite !

room_1408CHAMBRE 1408

King est l’écrivain le plus adapté au cinéma je pense. Voilà une nouvelle du recueil TOUT EST FATAL mis en images avec grande efficacité. Ca fait du bien de voir ces films qui tombent dans la schizophrénie d’images. La mise en abîme est perpétuelle et assez puissante. Tout cela pour aborder l’acceptation de la mort et le respect de croyances des autres pour accepter cette fatalité et surtout comment apprendre à panser ses propres blessures en s’autorisant à passer à autre chose. Tout ça est un peu prêchi-prêcha mais la réalisation fait passer le message. Et, excusez-moi, mais c’est autre chose que cette daube de DANTE 01 ! Et puis la performance de John Cusack est excellente. Lambert Wilson a des cours à prendre !

ENTENDU

hitman28 WEEKS LATER, ROOM 1408, HITMAN…

Ah ben oui, pas d’écriture sans bonne bande son. Et là, je suis servi dans tous les genres. Les vampires courent sur du rock psyché et des moments de pure terreur à coups de cordes agressives. La chambre 1408 grince à tous les étages en vous filant la frousse. Le tueur à gage est mécanique et rythmé, très bon encore une fois pour les scènes d’action. Bref à chaque chapitre sa BOF et c’est jouissif.

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