CARNET DE VACANCES – DIMANCHE 22 JUILLET

Se baigner dans une eau à 19 degrés lorsqu’il ne fait que 21 degrés dehors, n’est pas tout à fait un exploit grâce à la très faible différence entre les deux températures. C’est en tout cas ce que pourront dire les spécialistes assis au chaud dans leurs laboratoires. Car lorsque j’y mets les pieds, putain c’est froid. Et c’est avec beaucoup de courage et de détermination, et un bout de chou de 5 ans qui en veut à fond, que j’affronte les éléments déchaînés. Là encore, cette épreuve me permets d’emmagasiner un bon paquet de sensations. J’ai déjà quelques mots et descriptions à l’esprit pour une scène où mon héros tombera malgré lui dans une eau glacée. Ca pourra servir pour un roman historique sur le passage de la Bérézina ou un thriller polaire afin de concurrencer Henning Mankell.

La compensation, ce sont les vagues perpétuelles qui réchauffent quelque part (et pas seulement où vous pensez !) et qui amusent franchement. La difficulté (une de plus !) c’est la sortie. Le vent m’accueille avec beaucoup de malice, me fouettant le corps (et pas seulement où vous pensez !). Là encore, des sensations à gogo qui pourraient bien accompagner les pensées humoristiques sur les habitants du cru d’un flic qui vient se ressourcer de force en Bretagne après une affaire politiquement compliquée et qui va évidemment se retrouver au milieu d’un imbroglio armoricain. L’idée m’est venue quelques années auparavant, la première fois où j’ai mis les pieds dans le coin, après avoir passé une soirée dans un fest-noz organisé par un mouvement de résistance breton pour sauver les menhirs de Carnac de l’oppresseur national des Musées Nationaux. Bref, du vrai bon polar noir et caustique en perspective. L’idée mûrit et verra sûrement le jour un de ces quatre.

En attendant, j’écrirai dès demain. Là on est dimanche.

ENJOY !

LU

RECUEIL DES NOUVELLES DU 3^ème CONCOURS DE NOUVELLES POLICIERES DE BESSANCOURT

Vous aurez beaucoup de mal à trouver ce recueil en dehors de la librairie du Grand Cercle à Eragny dans le Val d’Oise. Il regroupe les 10 lauréats du concours. Les deux premières années, je les connaissais presque par cœur vu que j’effectuais les corrections et mise en page. Mais cette année, je me suis mis en retrait de quelques activités comme celle-ci. Poussé par mon épouse, organisatrice du dit concours, je me suis lancé dans la lecture du recueil final pour lui donner mon avis. Le thème de l’environnement a donné des nouvelles très différentes de ceux des années précédentes qui étaient induits par un début de texte écrit par Maxime Chattam. Cette année, Pascal Dessaint était le président. Donc autre ambiance. Le niveau littéraire est plutôt bon, certaines nouvelles se contentant d’être des bonnes idées mais c’est le dur exercice de la nouvelle. Il n’y a pas un texte qui m’a fait sauter au plafond mais la lecture est assez sympa. Bon, je l’ai lu pour faire plaisir à ma femme en même temps.

VU

MYSTERE EPISODE 2

Ben c’est la suite, de 52 minutes. Ah ben oui, les français ont décidé de se mettre à ce nouveau format. Ce qui me fait rire, c’est que malgré le format 52, ils nous passent 2 épisodes à la suite de peur que l’on soit perdu par ce nouveau rythme. C’est drôle parce que M6 avait tenté l’aventure pour sa trilogie du samedi puis était finalement revenu à 2 épisodes de suite. La ménagère a encore un pouvoir bien trop important et les décideurs de télévision prennent vraiment les téléspectateurs pour des abrutis uniquement capables d’acheter de la lessive et de la bière. Bon, mais cet épisode alors ? Le rythme est maintenu, les acteurs ne se sont malheureusement pas améliorés, les dialogues sont parfois débiles, les situations frôlent l’absurde, et pourtant on aimerait bien savoir ce que sont ces fameux signes. Ben oui, les américains ils sont habitués depuis le temps qu’ils s’en tapent dans leurs champs, mais les français, même les militaires, ils doivent s’y faire et c’est pas facile de se décentrer pour des petits enfants. Bon, d’accord, je rigole mais il vaut mieux. Le pire c’est que je vais suivre, mais ce n’est pas de ma faute, c’est ma femme.