DU MENSONGE ET DES TRANCHEES

 

Il paraît qu’il faut affronter tout ce qui peut être dit sur son bouquin puisqu’on a décidé de jouer les caïds en se faisant publier.

Bon, d’accord. Alors on parle du « Mensonge dans les veines » à quelques endroits :

Chez mes confrères de SF MAGAZINE

Sur le site CHOISIR UN LIVRE

Ainsi que sur le blog des bibliothécaires jeunesse du Var.

Je suis sur le point de finir TRANCHECAILLE, un roman noir publié en Série Noire (Gallimard) écrit par Patrick Pécherot.

Il s’agit d’une enquête menée par un officier sur le meurtre éventuel d’un autre officier par un trouffion durant les combats de tranchées de 1917. L’occasion de montrer le côté sale de la guerre. Ici, l’héroïsme est du quotidien et n’existe que dans la survie des uns et des autres. C’est moite, c’est sanglant, c’est cruel. Tout est dit par des témoignages directs, ce qui donne une vie angoissante au récit. La tourmente de la guerre est la même pour tous. Seulement, chacun la réinterprète à sa façon. Le trouffion est-il coupable ? Cela importe-t-il vraiment ? Car derrière ces mots très humains qui parfois se veulent désinvoltes, se cachent la peur et la folie naissante.

On ne sort pas indemne de la guerre. On ne sort pas indemne de ce livre. Et dire que je n’en suis pas encore sorti.

ENJOY (quand même) !