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OU SE RÊVENT LES ETOILES...
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1 septembre 2006

la concrétisation par le vide

essai300J'ai terminé mercredi mon texte sur le rugby. En fait, j'ai voulu booster un peu le début du texte qui me paraissait trop intello et pas assez dans l'action. J'ai commencé par changer quelques termes, quelques mots, puis finalement j'ai repris le début complètement et ai fait sauter toute la première partie. Finalement, j'ai foncé dans le tas, ne laissant pas au personnage trop de temps pour réfléchir. Et toutes ses pensées se lient à l'action. Au final, je suis assez content de l'ensemble. Et en plus j'ai réussi à compresser le texte, donc à le rendre plus concis et percutant (enfin j'espère), et au finish à gagner les signes que j'avais en trop (près de 4000, autant vous dire une montagne sur 30 000 puisque c'est plus de 10% !).
Maintenant, c'est le directeur de collection qui décide de l'avenir de ce texte. Sera-t-il suffisamment bon pour qu'il me le renvoie avec des corrections mais un tout publiable ? Ou bien devrai-je pleurer devant un petit mot assassin "t'es gentil Mike mais j'avais demandé de la littérature, pas tes délires post-ados" !
Il s'agit donc d'attendre le jugement divin et de l'accepter, quel qu'il soit.
C'est d'ailleurs ça qui fait le plus mal : la décision négative ! Un calvaire mais par lequel on passe bien plus souvent que par l'enthousiasme fou.
Comme disais je ne sais plus qui "Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort !". Ecrire est un plaisir mais aussi un combat dans lequel il faut décider de se lancer sans complexes mais avec lequel il faut savoir accepter les échecs. En sont-ce vraiment ?

Pour revenir dans le positif, j'ai reçu le chèque de Nathan pour le livre écrit avec Christophe. Vous trouverez ça très matérialiste mais c'est pour moi le véritable moment de se réjouir. Oui, signer un contrat c'est facile (enfin je m'entends). On appose sa jolie écriture en bas de plusieurs pages et ça n'engage qu'à quelques petits trucs marqués dessus. Si les trucs en question sont du domaine de l'arnaque pure, genre vous n'êtes payé qu'au 501ème exemplaire, alors le plaisir d'être publié prend une vraie dimension pathétique. On se sent mou du genou, mauvais sur toute la ligne, on se demande même si le bouquin a vraiment la carrure pour être publié. Car avec un tel contrat, c'est l'éditeur qui se met le pognon dans les poches et vous devenez un forçat esclave. C'est une situation intolérable mais qui se pratique beaucoup chez les petits éditeurs.
Il suffirait de ne pas signer me direz-vous. Certes. Mais lorsque c'est votre premier bouquin, croyez-moi, vous plongez.
Donc, voir l'argent de l'éditeur versé sur votre compte implique deux choses : d'abord vous êtes plus riches de la somme indiquée dessus ;-) Mais surtout cela montre que l'éditeur prend vraiment un risque avec vous et pour vous. Il mise ses billes, il vous paie pour votre travail, il met de la confiance dans votre travail. Et ça c'est vraiment gratifiant ! Alors merci Nathan... En attendant les autres ;-))

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