Reprenons les choses au dernier chapitre…

Lorsque j’ai sorti mon cri de désespoir, j’étais vraiment dans le doute. Pourtant venait de sortir le collectif DIEUX ET IDOLES chez LA BOITE A BULLES. Un véritable conte de fée. Contact impeccable avec Laurent Houssin qui me branche sur ce collectif. Scénar écrit assez vite et validé dans la foulée. Laurent, inspiré, se lance et expulse les planches en 2 temps 3 coups de crayon. L’éditeur est ravi, nous corrige à peine, c’est l’euphorie !

Dans la foulée j’écris un synopsis pour un album avec le personnage de Chubby Chance. L’éditeur nous suit encore. Je démarre le scénario. Folie !

Dans cet état d’esprit je collabore avec Christophe Lambert (à lire absolument, c’est du feu !) qui me propose hyper gentiment d’écrire un livre avec lui (je lui ai peut-être un peu forcé la main, pardon Christophe ;-) ) après que nous ayons pris contact car j’avais écris une chronique pleine de reproches à l’encontre d’un de ses livres. Comme quoi, les rencontres…

On écrit un synopsis avec le feu sacré. Puis vient le temps de l’écriture. Chacun un chapitre avec relecture de l’un par l’autre. Là, le ton est donné : je suis le petit scarabée qui désespère face à son Maître. Devant la prestance de l’écriture de Christophe, mes phrases sonnent creux, mon rythme est chaotique, les sensations sont enfouies dans des abîmes insondables. Comme mon moral au fur et à mesure de la rédaction de notre aventure fantastico-historique. Je suis noyé dans un flot d’humeurs contradictoires. J’adore voir cette histoire avancer mais quand je reçois les corrections de Christophe, je déprime. Car le chef a raison. J’ai encore beaucoup de travail. Bizarrement, je prends plaisir à corriger, ce que je détestais il y a peu. Peut-être pour espérer me hisser au niveau de Christophe.

Nous achevons le roman. Je sais que je me suis un peu amélioré au fil des lignes, mais la route est longue. Elle me paraît si longue que le doute s’installe. A quoi ça sert tout ça ? Et si je me gourais ? Qui suis-je pour oser allonger les mots et croire que ça intéressera quelqu’un ?

Là, je me dis que je vais arrêter, ça ne sert à rien et je ne me sens pas au mieux.

Et j’écris ce mot sur mon site.

Deux jours plus tard, je reçois un mail de Christophe : Nathan nous prend le roman pour le sortir en 2007 ! Délire, non ?

Un jour de plus et je reçois un mail de Vincent Henry, l’éditeur de la Boite à Bulles : il faut qu’on se rencontre pour finaliser le scénario car c’est tout bon pour l’album. Dingue ?

Là-dessus, on me propose un court récit sur le rugby mêlé à la SF. Vraie gageure mais je me lance.

Et s’ajoute un accord oral d’un directeur littéraire de SF pour un synopsis, même si le travail est encore à faire.

Finalement, croirait-on un peu à ce que je fais ? Et si je devais continuer ?

Vraie question : que me disent mes tripes ? FONCE !

Donc me revoilà sur la scène, let’s go, haut les cœurs !

Alors, priorité au scénario de BD du premier album de Chubby Chance. Je plonge dans le polar noir et cynique avec délectation. J’allonge du dialogue et de la voix off acides et voit déjà Chubby évoluer dans ses cases, trop petites pour sa carrure d’athlète Sumotori. Un régal !

En vacances, face au vent breton, je maltraite les touches de mon clavier.

Ca y’est, je sens que ça revient. L’envie, le plaisir… Y a rien de plus fort, alors advienne que pourra…

LU

PHAENOMEN de Erik L’Homme

J’ai tapé sur Erik L’Homme dans mes chroniques pour ses précédents livres. Ben là, presque rien à dire. Son histoire de gamins genre X-Men qui se retrouvent en pleine fuite est un régal. Il utilise un procédé de narration avec plusieurs points de vue que je trouve très intéressant. Vivement le second tome.

VU

AEON FLUX

Tiré d’une BD existant aussi en dessin animé, cette Sci-Fi graphiquement léché est un film très moyen. Certes Charlize Theron est une bombe, mais l’histoire est assez classique et le traitement un peu faiblard. Des petits gimmicks sympas comme les bombes qui répondent au sifflement d’Aeon, mais l’ensemble laisse un certain goût de perte de temps.

ENTENDU

FREDDY vs JASON la BOF

Ecouter de la musique en écrivant est un réel plaisir mais aussi une sorte de mise en condition. Le rythme des morceaux influe sur mon rythme d’écriture. Là, avec cet BO de Graeme Revell (génial avec THE CROW) on passe du suspense angoissant à l’ambiance un peu techno. C’est divers, parfois déjà entendu mais sympa à l’oreille.

Comments

[Marc Lapôtre]

Et en plus tu trouve encore le temps de lire et de regarder des navets en DVD !